13 oct. 2012

On rame, on rame, direction le désert!

Bon, on en était à Katherine, petite ville de l'outback idéale pour se ravitailler. L'ambiance était du style « cow-boys qui font du rodéo le week-end pour se reposer de la semaine à garder le troupeau » et de la country était diffusée 24h/24 dans la rue principale. La classe quoi !
Après avoir fouiné à gauche à droite et ailleurs, on n'a pu que constater lamentablement qu'il n'y aurait pas de travail ici avant 2 mois et qu'il fallait attendre. Ce qu'on voulait éviter puisque la saison humide commencerait avec ses inondations, ses routes coupées et ses crocodiles à la recherche de nouveaux territoires, et ses moustiques. Mais pas qu'un peu, partout des millions de moustiques qui transmettent des maladies sans vaccin, ni traitement.
Pour faire court, on n'est pas resté. 






Mais avant de partir on est allé voir les alentours, notamment Edith Falls, une rivière qui forme une succession de cascades et de bassins. Le site était juste comme il fallait pour marcher ou se baigner, voire les deux en même temps !





 
On a pris l'option de marcher en remontant la rivière pendant quelques heures en plein cagnard (pour rendre Julie heureuse...) et aussi pour se baigner dans un bassin suffisamment éloigné qu'il découragerait les marcheurs les plus sensés (sauf Benoît bien sûr).



 
Après quoi on a enchaîné avec une journée à pagayer dans la Katherine Gorge. Parfois on (Benoît) ramait, parfois on (Julie) se reposait, et la journée s'est terminée avec des crampes pour l'un et des coups de soleil pour l'autre. Car comme vous pouvez le voir sur la photo, Julie a essayé de bronzer et quitter enfin sa pâleur d'Alsace.....mais on cherche encore les résultats.










Petite originalité australienne, la rivière était peuplée de crocodiles d'eau douce qui venaient pondre sur les berges. Sûr qu'ils ont la même tête antipathique que leur cousin de la mer, mais ils n'ont pas cette mauvaise habitude de manger de l'humain, ce qui nous convenait parfaitement.








Après toute cette activité intense et juste avant d'attaquer la route du « red centre » qui mène à Alice Springs 1178 km plus loin, on est passé par Bitter Springs, une source chaude qui crée une oasis à l'entrée du désert, histoire de récupérer des crampes (ou des coups de soleil...).



Et puis on s'est lancé. La longue longue route qui traverse l'Australie du Nord au Sud est très...longue. Et monotone aussi (ce mot c'est juste pour montrer qu'on a trop de vocabulaire !). De quoi écouter et ré-écouter les 226 chansons qui nous restaient depuis la panne de l'ordi. De temps en temps, pour mettre l'ambiance, un kangourou sortait d'on ne sait où et traversait la route. Et c'est TOUJOURS quand on roule en ligne droite depuis 45 minutes sans qu'il se passe rien et qu'on ne s'y attend pas, P***** de B****** de M**** !!!!!! Faudrait vraiment qu'on leur fasse des passages cloutés...




 
Pour se calmer les nerfs on a fait un break au pub légendaire de Daly Waters, une bourgade poussiéreuse de 25 habitants (y'a que le pub quoi). Il est décoré du sol au plafond par des souvenirs laissés par les voyageurs : cartes de visite, monnaie étrangère, plaques d'immatriculation (!), soutifs..... y en a de partout !










Enfin, l'endroit incontournable avant d'arriver à Alice Springs c'est les Devil's Marbles. Traduisez « billes du diable ». Et il s'agit de cailloux, pas de testicules... Des grosses pierres rondes posées en plein désert, de quoi se poser quelques questions et offrir un super spectacle, surtout au coucher du soleil.










En vérité ce sont les restes d'une couche de granit qui s'est érodée. La roche riche en oxyde de fer (de la rouille, d'où la couleur rouge) est fragilisée et parfois les billes se fendent. Bon il faut dire que la force inouïe de Benoît y est aussi pour quelque chose.













Voilà ça suffit pour aujourd’hui, on vous racontera la suite une autre fois.

Signé : Benoît la crampe et Julie la rougeur



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